mercredi 27 mars 2013

Les ingrédients d’un couple heureux


Restons dans les statistiques et voyons aujourd’hui, selon le livre The Normal Bar de Chrisanna Northrup, Pepper Schwartz et James Witte, quels sont les ingrédients d’un couple heureux.

Comme je l’avais indiqué dans le précèdent article, la communication arrive en tête avec 40 %. Le résultat est identique, quel que soit le sexe, que ce soit des hommes ou des femmes interrogés.

Puis :
  •          la complicité : 24 % pour les femmes, 25 % pour les hommes

  •         l’affection : 21 % pour les femmes, 19 % pour les hommes

  •          le sexe : 8 % pour les femmes, 11 % pour les hommes

  •          le mode de vie : 5 % pour les femmes, 4 % pour les hommes

  •          l’épanouissement personnel : 1 % pour les femmes, 0 % pour les hommes

  •          la stabilité financière : 1 % pour les femmes, 1 % pour les hommes

  •          la parentalité : 1 % pour les femmes, 2 % pour les hommes


Ce qui est surprenant, dans cette étude, c’est d’une part que le sexe n’est cité qu’en troisième position et loin derrière les 2 premiers ingrédients et d’autre part que la stabilité financière ne représente qu’1 %, alors que ce sujet est souvent une importante source de conflit dans les couples.
Cela est d’autant plus curieux, que dans ce même sondage, il est dit que 25 % des américains (hommes ou femmes) et 28 % des japonais ne parlent pas du montant de leur salaire avec leur conjoint et que pourtant 80 % des couples qui se disent « extrêmement heureux » connaissent les revenus de leur conjoint.

Mais, ce qui fait peur, dans cette étude c’est que 50 % des hommes et des femmes lisent les mails adressés à leur conjoint, qu’ils soient heureux ou non en couple. Cette surveillance (pour ne pas dire cet espionnage systématique) est rentrée dans les mœurs, cela devient une habitude. Le respect  de la vie privé, le droit à l’intimité, la confiance en l’autre sont en train de disparaître et cela est bien dommage…


Pour aller plus loin, si cette étude (en anglais) vous intéresse :




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jeudi 21 mars 2013

Communiquer : le secret d’une relation au beau fixe




Voici des extraits d’un article intitulé « Beau fixe : une nouvelle étude révèle les secrets d’une relation de couple harmonieuse » de Sélection du Reader’s Digest de mars 2013 :

« Lorsqu’on demande aux personnes interrogées de citer ce qui permet à leur relation de mieux s’épanouir, la communication arrive largement en tête !

Plus d’un tiers des Américains et des Américaines la classe en premier, à bonne distance de la complicité. En général, quel que soit le pays, les personnes interrogées répondent que la communication est le point névralgique de leur relation. Seuls les Français dérogent à cette règle et placent la complicité avant, la communication arrivant au deuxième rang.

Nous avons tous besoin d’être écoutés et compris. Nous avons tous besoin de quelqu’un avec qui parler en toute confiance, de choses sérieuses ou plus futiles, de quelqu’un qui puisse nous donner son point de vue avec franchise, mais aussi avec bienveillance, qui nous écoute et saisisse vraiment notre fonctionnement…

Or beaucoup de couples sont loin d’avoir atteint ce degré de communication idéale. […]

Il ne s’agit pas d’échanger de l’information, mais de parvenir à se comprendre, à trouver un terrain d’entente. […]

La communication est la voie d’accès non seulement aux grandes émotions, mais aussi à l’entente physique  de deux êtres. Si vous désirez que votre compagne ou votre compagnon fasse pour vous quelque chose en plus –ou en moins -, vous devez vous sentir libre de l’exprimer, et le message doit être clairement reçu.

Qui communique le mieux ? Les hommes ou les femmes ? Les femmes, pensez-vous peut-être. En réalité, il est très difficile de trancher, notamment parce que trop de personnes pensent qu’elles communiquent bien. Par exemple, plus de 90 % des hommes et des femmes ayant participé à cette enquête aux Etats-Unis se qualifient de bons, voire de très bons communicants. Mais lorsque l’on demande aux femmes si elles estiment que leur partenaire est un bon communicant, environ 1 sur 3 déclare que ce n’est absolument pas le cas ! Tandis qu’1 homme sur 4 se dit déçu par le manque d’habilité de sa compagne en matière de communication. »


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mercredi 13 mars 2013

Soyez une grande femme

Michelle Obama dans son bureau, à la Maison Blanche



On dit souvent que derrière un Grand Homme, il y a une grande Femme et je suis sûre que c’est vrai. Je suis persuadée qu’un homme ne peut pas réussir de grandes choses s’il n’a pas une grande épouse derrière lui.

Je voudrais vous raconter une histoire, je ne sais pas si elle est vraie mais elle résume bien le sujet.
Le président Obama avait envie d’un repas tranquille au restaurant avec son épouse. Ils se rendent donc discrètement dans un petit restaurant avec un service d’ordre restreint. Pendant qu’ils passent la commande, le restaurateur demande au service d’ordre l’autorisation de parler quelques minutes en privé avec Michelle Obama. En effet, il l’avait connue à l’Université et à l’époque avait été très amoureux d’elle. La première dame des Etats-Unis accepte l’entretien, puis revient à sa table et reprend la conversation avec son mari.
Celui-ci lui dit :
- finalement, si tu l’avais épousé tu serais restauratrice et non pas première dame
Et elle lui répond :
- non, c’est lui qui serait président des Etats-Unis.

Lorsque cette histoire me revient à l’esprit, je ne peux m’empêcher de penser à Anne Sinclair. Elle avait vu en son époux il y a bien longtemps, un présidentiable possible, peut-être même avant lui. Elle l’a supporté et encouragé pendant des années, acceptant de fermer les yeux sur beaucoup de choses et d’avaler de nombreuses couleuvres pour l’aider à atteindre le sommet. Malgré sa propre carrière très prenante, elle était toujours là et a même accepté de se mettre en retrait, parce qu’elle était persuadée qu’un jour son époux serait président de la République. Hélas, elle en a été bien mal récompensée.

ATTENTION ! Si vous décidez, vous aussi, d’aider votre mari à réussir sa carrière professionnelle à un haut niveau, sachez que c’est un sacerdoce. Ne vous engagez pas à la légère, car vous ne pourrez pas l’abandonner en cours de route, il faudra persévérer jusqu’au bout, quoi qu’il vous en coûte.

Vous devrez être :

  •          sa concubine attitrée : pour éviter qu’il n’aille assouvir ses désirs sexuels ailleurs 

  •          sa compagne : une femme chaleureuse, amoureuse et compréhensive qui crée un climat détendu et reposant à la maison

  •          sa confidente et sa psy : pour l’écouter ouvrir son cœur sans le juger et vous faire part de ses rêves et de ses tracas

  •          son infirmière : pour soigner ses petits bobos, ses rhumes et ses coups de fatigue

  •          sa styliste : pour qu’il soit toujours a son avantage

  •          son avocat et sa plus grande fan : pour le défendre quoi qu’il arrive, justifier certaines de ses décisions et lui faire de la bonne publicité autant de fois que possible

  •          sa conscience : pour l’empêcher de faire n’importe quoi et lui permettre de prendre du recul

  •          sa motivatrice : pour créer un climat mental positif et stimulant, même quand tout semble aller mal et pour l’aider à trouver des solutions

  •        son intendante : pour le décharger des petits tracas du quotidien afin qu’il se consacre à 100 % à sa tâche

  •          sa cuisinière : pour lui préparer des plats équilibrés mais également réaliser de main de maître et à peu de frais des dîners  et réceptions utiles à sa carrière dont la qualité, la bonne humeur et la convivialité impressionneront favorablement les invités.



Evidemment, si vous acceptez de faire tout cela, c’est pour que votre mari ait une grande réussite. Il doit donc lui aussi s’engager à 1000 % dans son travail et faire tout ce qu’il faut pour réussir. C’est un travail d’équipe. Il doit vous en être reconnaissante, ne pas considérer cela comme un dû et partager avec vous et votre famille les fruits de sa réussite, tout au long de sa progression. Il ne doit pas attendre d’avoir atteint le sommet pour se retourner et s’apercevoir que vous l’avez poussé pendant toute l’ascension.

Mais, rien ne vous oblige à vous engager dans cette voie, vous pouvez très bien ne pas avoir envie de sacrifier votre propre carrière ou votre vie. Mais dans ce cas, ne reprochez jamais à votre conjoint de végéter ou de manquer d’ambition.

Mais ces objectifs de « réussite à tout prix », peuvent très bien ne pas vous convenir, que ce soit à vous ou à votre mari. On peut très bien réussir sa vie en ayant une vie simple et tranquille. L’important est d’être heureux, quelle que soit votre définition du bonheur.


(source image http://www.whitehouse.gov/blog/2013/03/11/askflotus-first-lady-discusses-let-s-move-twitter)

jeudi 7 mars 2013

Couper le cordon avec les parents !





Souvent dans les couples, un des deux partenaires a du mal à couper le cordon avec ses parents !

Je connais même un couple qui, tous les jours, va manger chez les parents de l’épouse, midi et soir, et qui passe systématiquement tous ses moments de libres et ses sorties, vacances comprises, avec eux. Et bizarrement, ce couple se dispute sans arrêt !

Pour régler le problème en douceur, il faut de la patience et du dialogue. Mais pour ce genre de discussion, il faut préparer le terrain et choisir un moment opportun, comme une soirée en tête à tête au restaurant, par exemple.

Si vous avez ce type de problème avec votre conjoint, il faut partir d’exemples concrets et lui montrer pourquoi cette situation n’est pas normale.

Il faut lui faire comprendre que :

- votre couple à besoin d’intimité, de moments à deux,  pour se développer.
- le couple est une structure différente que la vie avec papa-maman et qu’il faut sauter le pas.
- il n’est pas possible de vivre en couple et avec les parents, il faut choisir.
- c’est lui que vous avez épousé et non pas sa famille
- même s’ils sont en général sympas (même si ce n’est pas vrai, cela fera plaisir à votre conjoint d’entendre ce type de compliment sur ces parents), vous n’avez pas prévu de passer votre vie avec eux.

Attention également à ne pas trop critiquer les parents de votre partenaire. Donnez plutôt des exemples de situations et évitez d’insister sur le caractère de la personne. En effet, même si votre conjoint trouve également qu’il a des parents difficiles, si vous les critiquez de trop, par instinct familial, il serait tenté de les défendre et de se bloquer. La discussion serait alors compromise et aucune avancée ne pourrait se concrétiser.

Si couper le cordon d’un seul coup lui semble trop brutal, vous pouvez lui proposer un sevrage en douceur. Par exemple, en commençant par espacer les visites ou les coups de fil, puis en diminuant les repas en famille, etc.

Il peut arriver que ce soit les parents de votre conjoint qui ne veulent pas le lâcher. Ils téléphonent sans arrêt pour réclamer sa visite ou son aide. Ils passent chez vous n’importe quand et s’installent. STOP !

Ne laissez pas vos beaux-parents s’incruster chez vous à tout bout de champ ! Votre domicile c’est CHEZ VOUS et non pas une annexe de leur maison.

Dans ces cas, imposez-vous et essayez une mesure d’éloignement afin de mettre de la distance entre eux et votre couple. Cela peut se faire, par exemple, par l’installation d’un répondeur téléphonique, un séjour de vacances dans un lieu lointain.

Mais, cela ira peut-être jusqu’à un déménagement dans une autre région, voire un autre pays. Si cette extrémité peut sauver votre couple, alors foncez !


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